Qu’est-ce que la trophobiose et comment affecte-t-elle l’activité agricole

trophobiose

Dans une première approche conceptuelle, la trophobiose définit l’association symbiotique entre des organismes, ainsi que l’émergence de plantes dans les cultures où des biocides y ont été appliqués, entrainant une plus grande dépendance entre elles.

Les biocides sont des substances chimiques, d’origine naturelle ou synthétique, générées pour détruire, neutraliser ou empêcher l’action d’organismes considérés comme nuisibles pour l’homme.

[optin-monster-shortcode id=”uzh9rdp6gnsqeri68pnn”]

La théorie de la trophobiose

Francis Chaboussou, père de la théorie de la trophobiose était un chercheur français à l’Institut National de la Recherche agronomique (INRA).

Le principe de la théorie trophobiotique de Chaboussou est que l’application de pesticides sur les cultures les rend plus sensibles aux attaques de ravageurs, et conduit à une plus grande dépendance des plantes aux pesticides.

L’action des insectes

Les insectes sont très efficaces pour former leurs propres protéines, grâce à l’utilisation d’acides aminés. Cependant, ils ne peuvent pas se nourrir de protéines, mais se nourrissent de ces acides aminés.

N’oubliez pas qu’une plantation est nutritive pour les insectes lorsqu’elle a un équilibre dans son métabolisme, et aussi lorsqu’elle fournit une bonne quantité de nutriments solubles. Le métabolisme des cultures est altéré par l’utilisation de pesticides, d’engrais artificiels, de fongicides et d’herbicides.

Lorsque les insectes détectent une abondance d’acides aminés et de sucres, ils augmentent leur fertilité, leur production d’œufs et leur longévité, raccourcissant ainsi leurs cycles de reproduction.

Maladies et parasites

Avec l’intensification de l’agriculture, les maladies bactériennes sont plus difficiles à contrôler, en raison de l’utilisation d’herbicides et de pesticides, et de l’emploi d’engrais chimiques de synthèse, notamment azotés.

Une grande résistance de la part des parasites est notamment observée mais le problème majeur serait que les produits chimiques que nous appliquons modifient le métabolisme et l’équilibre biochimique des cultures, provoquant une plus grande prolifération d’insectes et de parasites de toutes sortes.

[cta_hubspot id=27427]

 

L’équilibre biologique

Un exemple récurrent est celui de la propagation des pucerons qui est contrôlée par l’utilisation d’un prédateur naturel, comme les coccinelles. De cette façon, on maintiendra un équilibre et on évitera les dommages économiques aux récoltes, en utilisant les ressources naturelles au moindre coût.

Selon cette théorie de la Trophobiose, parmi les facteurs qui provoquent le bouleversement de cet équilibre et l’augmentation conséquente des parasites et des maladies, on trouve le traitement inadéquat de la plantation. Un traitement inadéquat génère des plantes plus vulnérables aux attaques des parasites et des maladies, la réduction de ce qu’on appelle la “faune auxiliaire”, c’est-à-dire les prédateurs naturels, et une sensibilité particulière des cultures due à l’utilisation de produits phytosanitaires et d’engrais chimiques.

Ces produits agrochimiques pénètrent dans la plante, par ses feuilles, ses branches, ses racines, ses graines, etc., diminuant sa respiration, sa transpiration et sa photosynthèse, endommageant clairement les processus de résistance et d’absorption des nutriments, tels que le phosphore, le calcium, le potassium, l’azote, etc.

De plus, les produits agrochimiques augmentent le pouvoir d’action et de reproduction des insectes qui survivent à la pulvérisation, augmentant leur résistance génétique à l’insecticide pour des applications ultérieures, et détruisant les ennemis naturels de ces pathogènes.

Conclusion de la Trophobiose

Comme nous pouvons le voir, les insectes, les champignons, les bactéries, les acariens et les virus sont la conséquence de nombreux autres facteurs, plutôt que la cause. Contrairement à ce que nous pensons, ces agents pathogènes sont le signe de mauvaises pratiques, ou en tout cas d’une insuffisance.

La clé, par conséquent, pour rendre les plantes plus résistantes aux attaques des pathogènes est l’équilibre nutritionnel. Une plante dans son état le plus optimal est une plante qui utilise efficacement 100% de tous les nutriments qu’elle absorbe.

New call-to-action

+Aucun commentaire

Ajoutez le votre